Ile des pins - Les Kunié

Petite histoire résumée de l'origine des Kunié établis sur l'île des Pins depuis "la préhistoire" : 2000 ans avant JC, peut-être avant : de nombreux vestiges en témoignent, comme les poteries Lapita découvertes près de Vao (le village principal de l'île) ou encore des tumulus dans le centre de l'île. 

H. Vendegou
grand chef de l'île des Pins

Les premiers habitants mélanésiens vécurent entre eux jusqu'à l'arrivée des marins chinois venus acheter du bois de santal (une fabrique de santal est toujours en exploitation). Puis, d'autres habitants des îles proches (Lifou) vinrent s'y réfugier, s'y installèrent et établirent une véritable dynastie qui survit de nos jours, et dont le descendant est le "grand chef" de l'île : Hilarion Vendegou (voir photo ci-contre).

Les habitants sont très accueillants, cordiaux et souriants. Impossible de ne pas engager la conversation avec ceux que l'on croise, tant l'envie est grande de partager nos impressions. Sur les routes, tout ceux qui se croisent se saluent de la main, c'est une chose que l'on ne voit pas ailleurs, en tout cas sur la Grande Terre. Vous imaginez les automobilistes se fairent un signe amical en se croisant ? Non bien sûr. A Kunié, c'est toujours possible.

Mais Kunié c'est également un lieu hautement touristique, un lieu apprécié des croisièristes dont les paquebots accostent régulièrement l'île (warf en baie de Kuto) et provoque le déversement obligé des centaines de touristes enthousiastes sur les plages avoisinantes, armés de leur serviette de bain  rayée bleue et blanche. Impressionnant. Les Kunié appellent parfois le paquebot "le monstre de la mer". Ce n'est peut-être pas tant le monstre qui fait peur mais le bruit et le mouvement soudain de ceux qu'il relâche pour la journée et qui perturbe un peu la vie calme et tranquille d'une côte plutôt sauvage.

Il faut ajouter que Kunié c'est un peu la France, mais oui, comme du reste la Nouvelle Calédonie, pour les touristes de la zone australe (Australien, Japonais, ...) : un peu de Terre Française à portée de voyage.

Nous n'avons pas tout visité, loin de là : il reste des baies, notamment celles du nord de l'île, des balades à cheval ou en forêt à faire, la visite de la grotte de la reine Hortense, la vanilleraie, et j'en oublie...

J'espère que je reviendrai.