La maison Célières - 2

La première fois que j'aperçus la maison Célières, c'était une démarche volontaire et pas un hasard de la route. J'avais repéré dans la liste du patrimoine urbain de Nouméa que cette maison existait et j'avais entrepris d'aller la photographier. Ce que je fis depuis l'extérieur du domaine :

J'ignorais alors tout de son histoire : qu'il s'agissait d'une maison privée qui, après des années d'abandon, avait été soumise au squat, avant d'être défendue par des passionnés oeuvrant au sein de l'Association Témoignage d'Un Passé, ce qui permit la réhabilitation de la maison (au bout de 23 ans de procédures tout de même) en l'ouvrant au public grâce à l'implantation de la maison du Livre de la Nouvelle-Calédonie (MDLNC).

à l'époque du délabrement

Devenue depuis un peu familière de cette maison, j'avoue y trouver quelque chose d'émouvant, je suis à l'affût d'échos qui pourraient surgir des murs comme de mon imagination. La présence de nombreux souvenirs contribuent à faire croire qu'il existe encore quelque fantôme, même si la maison n'est pas devenue un musée, comme semblent le regretter certains visiteurs, car il subsiste quelques meubles d'époque.

salle à manger de Mme Célières

Il ne faut pas que je me force beaucoup pour apprécier la beauté du lieu

le foisonnement touffu des jardins

sous l'oeil peut-être étonné de madame Renée Célières

qui fut la dernière propriétaire à donner à la maison toute son animation.