A l'endroit dit "Rond-point Patch" (qui n'en est plus un depuis les travaux de réaménagement de 2011-2012).
Nouméa, début du XXème siècle, un hôtel (de luxe) en forme de U et agrémenté en son centre de bassins d'eau et d'un petit jardin tropical, se dresse non loin du terminus de la ligne de chemin de fer Nouméa-Dumbéa-Païta.
A la fermeture de la ligne, vers 1940, l' « Hôtel de la gare » prend alors le nom d'« Hôtel du Pacifique ». En 1942, l'hôtel est réquisitionné par l'armée américaine et devient le 'quartier général' du Général Patch (d'où le nom de l'ex-rond-point).
L'hôtel ferme dans les années 60, il est alors transformé en magasin ; en 2005, un promoteur rachète les terrains avec pour promesse de réhabiliter l'hôtel, mais une autre forme est tapie dans l'ombre : celle d'une gigantesque tour, les riverains mécontents portent l'affaire en justice (pendant plusieurs années). Pendant ce temps, l'immeuble est (bien évidemment comme beaucoup d'immeubles abandonnés) squatté. Le 4 août 2011, une aile est incendiée :
De l'époque faste restent quelques éléments d'architecture d'époque intéressants, de pierres ou de ferronneries, ayant permis une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1994. Les gravats de l'aile incendiée sont aujourd'hui complètement dégagés (sur la gauche de la photo montage ci-dessous).
Espérons que la prochaine bâtisse de cette entrée de Nouméa, s'il doit vraiment en avoir une, aura plus de "cachet" que certains bâtiments récents (que je trouve affreux !) que l'on peut trouver ici et là dans Nouméa.
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| 04 juillet 2012, clic pour agrandir |
Nouméa, début du XXème siècle, un hôtel (de luxe) en forme de U et agrémenté en son centre de bassins d'eau et d'un petit jardin tropical, se dresse non loin du terminus de la ligne de chemin de fer Nouméa-Dumbéa-Païta.
A la fermeture de la ligne, vers 1940, l' « Hôtel de la gare » prend alors le nom d'« Hôtel du Pacifique ». En 1942, l'hôtel est réquisitionné par l'armée américaine et devient le 'quartier général' du Général Patch (d'où le nom de l'ex-rond-point).
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| l'Hôtel du Pacifique, au temps de sa splendeur |
De l'époque faste restent quelques éléments d'architecture d'époque intéressants, de pierres ou de ferronneries, ayant permis une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1994. Les gravats de l'aile incendiée sont aujourd'hui complètement dégagés (sur la gauche de la photo montage ci-dessous).
Espérons que la prochaine bâtisse de cette entrée de Nouméa, s'il doit vraiment en avoir une, aura plus de "cachet" que certains bâtiments récents (que je trouve affreux !) que l'on peut trouver ici et là dans Nouméa.
En savoir plus
Sources de la petite histoire : journaux, magazines.
Il paraît que l'incendie n'était pas accidentel ? !
RépondreSupprimeril paraîtrait...oui, mais nous n'en savons rien encore, idem pour la maison Charbonneaux (je vais en reparler bientôt)
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