vendredi 29 août 2014

L'alimentation en NC et le ravitaillement en général

En dehors de Nouméa et de quelques villes comme Tontouta, Bourail, Koné, La Foa où l'on trouve à peu de choses près tout ce que l'on cherche dans les supermarchés, le ravitaillement est assez problématique dans les supérettes de brousse. On y trouve régulièrement des tomates (jamais mûres "à point"), des pommes (dures comme la pierre), pommes de terre (correctes), bananes, tarot, igname, sans oublier les petites herbes aromatiques comme l’indispensable "oignon vert" auxquels s'ajoutent parfois des produits saisonniers. Si vous n'avez pas de ressources personnelles (jardin, voisins), il faut donc se rabattre sur les surgelés ou conserves pour agrémenter les recettes.

Quelques mois après mon arrivée à Païta, j'ai eu de la chance car un magasin de fruits et légumes a ouvert ses portes : plus besoin d'aller au marché ou dans une "grande surface" de Nouméa pour se ravitailler !
Il est compréhensible que sur une île on ne puisse trouver tout comme sur un continent avec les variétés d'échanges, mais la NC souffre de mon point de vue d'un manque de marchés avec les voisins du pacifique : il n'était pas rare de trouver des kiwi d'Italie alors que nous sommes à 2 heures en avion de la Nouvelle-Zélande !

Un commerçant m'a expliqué une fois que les commandes étaient plus faciles à faire avec l'Europe du fait du taux de change entre l'Euro et le Franc pacifique. Peu  de produits frais Australien ou néo-zélandais donc. En revanche on trouvait des viandes (bœufs, porcs) de ses pays-là. Egalement de la biscuiterie comme les fameux gâteaux Arnott's (AUS) ou encore le lait Anchor (NZ).

Pour conclure, je ne dis pas avoir manqué de nourriture, mais il faut savoir qu'on ne choisit pas de "faire une recette", on cuisine au jour le jour avec ce que l'on trouve, ce qui peut légèrement modifier nos habitudes alimentaires "de citadins"métropolitains.

Une journée à Ouano Safari Camp


Il aura fallu attendre la dernière année pour découvrir cet endroit proche de la Foa. Nous avons été invités par des amis, qui y passaient le week-end, à venir les rejoindre (ils avaient loué une tente "safari") et j'ai trouvé cet endroit très agréable.

Il y a le bord de mer, très praticable avec des enfants car on a "pieds" longtemps. Il a également une piscine, oui, ça semble étrange de mettre une piscine en bordure de plage mais je vous assure que l'eau était tellement "chaude" (de la vraie soupe) qu'on ne pouvait pas s'y baigner de manière agréable.

Une bonne adresse que je recommande et où je retournerai volontiers un jour si j'en ai le loisir ...histoire de se croire au moins une fois à la place de Meryl Streep dans Out of Africa !

http://www.safari.nc/ouanosafaricamp

jeudi 28 août 2014

Hienghène : j'♥

Hienghène est la commune que j'aime le plus en NC, je veux dire, c'est le meilleur souvenir que j'ai et si je devais conseiller une visite, ce serait Hienghène en premier. J'y suis allée deux fois, en mai puis en décembre 2012 où nous avons passé Noël entre amis.

Ce fut magique, je rêvais de ce 2ème séjour longtemps à l'avance et pourtant en décembre 2012, nous avons eu de la pluie !

Pour les deux fois nous avons séjourné au Koulnoué qui fait partie de la chaîne des Grands Hôtels (anciens bâtiments du "Club Med"). Une bonne adresse, les bungalows (mitoyens par deux) sont corrects sans être luxueux. Et le buffet est l'un des meilleurs de NC, sinon LE meilleur de tous.

Hienghène se mérite car c'est loin du Nouméa ! Il faut prévoir 5 à 6 heures de route, il y a deux possibiltés "faciles" en traversant la grande terre soit de Bourail à Houaïlou, soit en prenant la "Koné-Tiwaka" de Koné à Touho. Nous avons testé ces deux itinéraires et honnêtement, je ne sais pas lequel conseiller. Une autre solution consiste à passer par le Nord (Ouega) mais là, c'est pour ceux qui ont vraiment le temps...et qui ne trimbalent pas des enfants qui sont légèrement indisposés lors des passages de cols (car nous sommes bien sûr en pleine montagne).

A l'arrivée, une nature étrange presque féerique, c'est mon impression : voir ces falaises de Lindéralique (calcaire noir) donne l'impression d'être arrivé sur une autre planète !

Sans oublier de mentionner le célèbre gallinacé : la "Poule couveuse"
la Poule couveuse ou les « tours de Notre-Dame »,
bien visible depuis le Belvédère et faisant face à un îlot rocheux à la forme d'un Sphinx

Hienghène est une petite commune où l'on trouve une halle de marché où les femmes viennent vendre leur fruits et légumes.

Lors de nos séjours, il n'y avait pas foule...(nous y avons acheté de délicieux ananas).

Le village en lui-même n'offre pas vraiment d'attractions : il y a un petit magasin "foire à tout" où je me suis acheté une blouse style robe mission ; à l'entrée du village, on trouve une supérette où l'on peut acheter un peu d'alimentaire (surtout des conserves comme à Lifou), un autre magasin vend également quelques produits près du Koulnoué (on peut y aller à pieds depuis l'hôtel).
vues du centre-village de Hienghène
En dehors du village, des cascades sont à voir, plus ou moins grosses selon la saison des pluies mais il ne faut s'attendre à quelque chose de spectaculaire surtout qu'elles sont loin de la route (sans doute plus impressionnantes pour les randonneurs qui s'en approchent). Mais ce que j'ai aimé, c'est le passage de la Ouaième que l'on fait grâce au bac pour continuer la route ; ce bac fonctionne "H24" et les passeurs (un métier de "père en fils") se relaient par quart.

Autre curiosité du patrimoine bâti c'est le Pont Eiffel à Ponérihouen où l'on passe si on prend la transversale "Houaïlou-Bourail", ce pont métallique date des années 1900.

Pour conclure mon billet sur Hienghène, une image de ce pêcheur à l’épervier (pas l'oiseau, le filet) surpris en pleine action au petit matin

et qui fut sans doute étonné de notre intérêt pour sa pratique.

Hienghène : un pays de rencontres inoubliables !