Retour sur ma journée d'hier riche en émotions et occupations diverses. Tout d'abord, je me suis levée de très bonne heure, pour partir sur les coups de 6h30 afin d'aller chercher les enfants de mon amie M. pour les emmener à l'école car la rentrée a eu lieu hier, jeudi 17 février, mais le ramassage scolaire ne commencera que lundi prochain. Donc chacun se débrouille avec les "moyens du bord".
Après l'école, je suis descendue avec mon amie V. sur Nouméa à la recherche de tissus, l'un pour recouvrir mon salon, l'autre pour faire un rideau de porte. Direction le CASINO JOHNSTON près du port, lieu favori des croisiéristes qui débarquent juste en face. Vaste de choix de tissus, j'en ai trouvé un pas trop cher pour le salon, et un autre superbe pour ma porte, hélas j'ai renoncé à l'achat de ce dernier quand j'ai vu qu'il me reviendrait plus cher (le double en fait) qu'un rideau tout fait vu chez HOME, une autre enseigne qui ressemble un peu à "HABITAT" en France. Ensuite direction CHIC vers la place des Cocotiers, un genre de "BOUCHARA" où l'on peut trouver tout ce qu'il manque à une couturière, et notamment du ruban scratch double face pour confectionner des moustiquaires de fenêtre pour les salles de bains, ce qui me permettra d'ouvrir mes vasistas sans craindre l'entrée intempestive de mouches et autres bestioles agaçantes...
O ! j'imagine que certains s'étonnent. Moi, réaliser de telles choses ? Impossible, je n'ai pas la "fibre" de la couture, loin s'en faut. Mais je suis motivée et surtout, j'ai mon amie V. qui fait des merveilles !!! alors j'ai décidé de me lancer : j'ai très envie de faire des choses par moi-même car je ne trouve pas dans le commerce ce que je veux et dès la semaine prochaine, je vais me chercher des patrons, on m'a donné une adresse où trouver des modèles. J'ai déjà repéré quelques tissus qui me plaisent.
Après ce léger arpentage des rues Nouméa, sous une chaleur écrasante, direction la piscine de Koutio où nous avions vraiment l'intention de faire quelques longueurs (au moins deux longueur me concernant, faut pas faire des folies !) mais nous nous sommes laissées tenter par un déjeuner au BAROUF, une formule rapide pas mauvaise à prix raisonnable (1200 F soit 10 €) et par un dessert de qualité moyenne à prix de chef trois étoilé (900 F !), là, non, on ne m'y reprendra plus.. Pour s'hydrater un peu, nous avions demandé du PERRIER mais il y a une pénurie en ce moment... peut-être s'agit-il d'une conséquence de la grève des dockers français qui a eu lieu en début d'année car de nombreux produits ont été en "rupture de stock", notamment l'eau minérale. Ce manque est avéré depuis la dépression Vania : grosse difficulté d'approvisionnement des eaux en bouteilles, locales ou importées.
Quand on sait qu'il faut plus d'un mois par voies navigables pour aller de la France en Nouvelle-Calédonie, sans compter le délai de la douane, la manutention, la mise en rayon, etc... Je vous laisse imaginer tout ce qu'il peut manquer dans les rayons. Perso, je ne suis pas vraiment génée de ces "vides" dans les rayons, je pense qu'il faut s'adapter à la vie sur une île, et je suis de ceux qui préfèrent privilégier la consommation de proximité quand celle-ci est possible.
Dans l'après-midi, occupation de foyer, enfin ce qu'on peut faire par 33°C à l'intérieur : rangement et menus travaux il n'est pas question de laver à "grandes eaux", et direction l'école pour récupérer les enfants soulagés d'en avoir fini avec la première "semaine de rentrée". C'est un des moments que je préfère. Puis, malgré la pluie qui menace direction le jardin de mes voisins pour plonger dans leur piscine (nous n'en avons pas) et se retrouver autour d'un petit "pot" de fin de journée : décompression !
Tandis que je nageottais sous une pluie fine, je savais à quel point ce moment était précieux : un arc-en-ciel était presque à portée de main juste devant la montagne, une petite féérie de la nature.
Féérie. Parfois, le soir arrive avec une superbe palette : il s'installe progressivement et sans vraiment faire de bruit. Il faut voir, avec les yeux et le coeur. Tout commence par de petite touches dorées qui finissent par refléter sur le fond du ciel ce que les anciens auraient pu appeler le chaudron de l'enfer, lorsque les hommes croyaient qu'au bout de la Terre, les navires devaient tomber dans le néant.
O ! j'imagine que certains s'étonnent. Moi, réaliser de telles choses ? Impossible, je n'ai pas la "fibre" de la couture, loin s'en faut. Mais je suis motivée et surtout, j'ai mon amie V. qui fait des merveilles !!! alors j'ai décidé de me lancer : j'ai très envie de faire des choses par moi-même car je ne trouve pas dans le commerce ce que je veux et dès la semaine prochaine, je vais me chercher des patrons, on m'a donné une adresse où trouver des modèles. J'ai déjà repéré quelques tissus qui me plaisent.
Après ce léger arpentage des rues Nouméa, sous une chaleur écrasante, direction la piscine de Koutio où nous avions vraiment l'intention de faire quelques longueurs (au moins deux longueur me concernant, faut pas faire des folies !) mais nous nous sommes laissées tenter par un déjeuner au BAROUF, une formule rapide pas mauvaise à prix raisonnable (1200 F soit 10 €) et par un dessert de qualité moyenne à prix de chef trois étoilé (900 F !), là, non, on ne m'y reprendra plus.. Pour s'hydrater un peu, nous avions demandé du PERRIER mais il y a une pénurie en ce moment... peut-être s'agit-il d'une conséquence de la grève des dockers français qui a eu lieu en début d'année car de nombreux produits ont été en "rupture de stock", notamment l'eau minérale. Ce manque est avéré depuis la dépression Vania : grosse difficulté d'approvisionnement des eaux en bouteilles, locales ou importées.
Quand on sait qu'il faut plus d'un mois par voies navigables pour aller de la France en Nouvelle-Calédonie, sans compter le délai de la douane, la manutention, la mise en rayon, etc... Je vous laisse imaginer tout ce qu'il peut manquer dans les rayons. Perso, je ne suis pas vraiment génée de ces "vides" dans les rayons, je pense qu'il faut s'adapter à la vie sur une île, et je suis de ceux qui préfèrent privilégier la consommation de proximité quand celle-ci est possible.
Dans l'après-midi, occupation de foyer, enfin ce qu'on peut faire par 33°C à l'intérieur : rangement et menus travaux il n'est pas question de laver à "grandes eaux", et direction l'école pour récupérer les enfants soulagés d'en avoir fini avec la première "semaine de rentrée". C'est un des moments que je préfère. Puis, malgré la pluie qui menace direction le jardin de mes voisins pour plonger dans leur piscine (nous n'en avons pas) et se retrouver autour d'un petit "pot" de fin de journée : décompression !
Tandis que je nageottais sous une pluie fine, je savais à quel point ce moment était précieux : un arc-en-ciel était presque à portée de main juste devant la montagne, une petite féérie de la nature.
Féérie. Parfois, le soir arrive avec une superbe palette : il s'installe progressivement et sans vraiment faire de bruit. Il faut voir, avec les yeux et le coeur. Tout commence par de petite touches dorées qui finissent par refléter sur le fond du ciel ce que les anciens auraient pu appeler le chaudron de l'enfer, lorsque les hommes croyaient qu'au bout de la Terre, les navires devaient tomber dans le néant.
Merci pour ce compte rendu bien intéressant comme d'habitude ;-)
RépondreSupprimerMoi aussi je suis très sensible à la beauté d'un couché de soleil, mais d'une façon général à la beauté de la nature à la lumière toute simple d'un rayon de soleil dont l'éclat donnera un autre regard sur le paysage voir même sur la ville. Quand j'ai été au Québec durant un été, j'ai assisté à de merveilleux couchés de soleil je me lassais pas à les prendre en photo.
J'espère voir le coucher de Soleil au Québec ! un rêve.
RépondreSupprimerC'est drôle de parler du Québec car il y a des jeunes d'ici qui y poursuivent leurs études supérieures : ils s'y retrouvent en communauté car c'est si loin de leur famille ! et quelle transition de découvrir le climat, la neige et les grandes villes !